Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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15.21 - L'invasion du temps - Partie 1
The Invasion of Time (1)
Devenu président de Gallifrey, le Docteur semble ouvrir une brèche pour une invasion des extra-terrestres Vardans. Obligé de laisser Leela de côté, loin du Capitole, celle-ci se lie d'amitié avec une bande de seigneurs du temps déclassés vivant loin de la civilisation.
Diffusion originale : 04 février 1978
Diffusion française :
04 février 1978
Réalisat.eur.rice.s :
Gerald Blake
Scénariste.s :
Anthony Read
,
Graham Williams
Guest.s :
Dennis Edwards
,
Reginald Jessup
,
Stan McGowan
,
Tom Kelly
,
Chris Tranchell
,
Milton Johns
,
John Arnatt
,
Charles Morgan
The Invasion of Time, quatrième final du run de Four, quatrième six-parter, deuxième histoire à prendre place totalement sur Gallifrey mais bien moins populaire que The Deadly Assassin.
Il est vrai qu'il n'a pas la magie de ce dernier et le caractère novateur dans la mythologie. Pourtant, il y a un truc extrêmement fort avec cette histoire : la construction de l'intrigue. Le Docteur a rendez-vous avec de bien mystérieuses figures qui lui font signer un contrat. Leela n'est pas mise dans la confidence. Prochaine scène : direction Gallifrey où le Docteur... fait juste un coup d'état et prend le poste de président ?!
C'est totalement bizarre et intrigante. Rien ne s'y passe vraiment à part cet événement, pourtant on est complètement dérouté par le comportement du Docteur, qui destabilise totalement. La scène d'introduction montrant Leela et K9 s'interrogeant dans le TARDIS traduit en fait tout notre état d'esprit dans l'épisode.
Pourquoi ferait-il ça ? Il semble bien sûr se faire manipuler par les aliens, car signer des papiers, c'est le truc par excellence qui ne sonne pas du tout Doctor Who. Tout son personnage est out-of-character et le jeu exagéré et solennel de Tom Baker traduit parfaitement ce décalage. Tom Baker est vraiment formidable car tu comprends tout à fait dans son regard et son intonation qu'il est tout à fait sérieux mais qu'il semble aussi sous la contrainte. Tant de questions nous traversent l'esprit, notamment lors de la scène avec Borusa où on sent qu'il y a une question de timing en jeu. Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer pour que le Docteur non seulement suive le plan des aliens, mais aussi (on suppose) considère qu'il s'agit de la meilleure option pour les défaire ensuite ? Il parvient en effet à gagner leur confiance, on nous le dit.
Du coup, l'épisode a beau ne pas contenir beaucoup de péripéties, il maintient notre attention tout du long. Il faut aussi noter à quel point le montage et les transitions sont dynamiques, souvent les dialogues se répondent immédiatement par un autre personnage. Bref, le mystère est très bien tenu et la cérémonie à la fin est haletante. Petit bémol sur le cliffhanger vraiment pas nécessaire, il est dommage que si peu d'histoires de la série classique osaient faire des cliffhangers "normaux" (juste conclure par une scène forte ou une nouvelle idée) et que la plupart se rabattaient toujours sur une mise en danger du Docteur ou du compagnon.
Enfin, même si on n'est pas au niveau de The Deadly Assassin, l y a aussi le fait que le Docteur invoque une sorte de succession à Rassilon pour devenir président du haut-conseil et que personne ne conteste. Suite aux événements de The Deadly Assassin il est vrai que le conseil doit une fière chandelle au Docteur, mais à ce point ? Je veux bien que le passé du Docteur soit à jamais un secret et que ses actions sur Gallifrey soient mystérieuses mais tout de même, on ne devient pas président élu d'un jour à l'autre dans une société saine. C'est en fait la preuve que soit Gallifrey est toujours autant mal dirigée... soit que le Docteur avait vraiment une position sacrée auparavant (c'est l'idée que la nouvelle série a d'ailleurs gardé).
C'est donc pour le moment un digne successeur à The Deadly Assassin, autant dans les idées déroutantes, que dans la réexploitation du contexte et des personnages.
A noter que ce pitch où le Doc revient en position de force permet de justifier pourquoi Leela peut l'accompagner alors que Sarah Jane ne pouvait pas. Leela vit ici sa dernière histoire, pour le moment elle possède plus un rôle de comic-relief mais sa relation avec Andred fonctionne assez bien.